S'était avant le troisième cataclysme, bien avant la grande terre morte, les comtés pestilentielles et la désolation peuplé des mutants du pasteur fou.
La septième grande guerre du métal, portée par le fanatisme des troupes barbares des interzones flanquées de leurs hordes de robots titanesques venait de prendre fin.
Smegmor le conquérant, héros de cent batailles et pourfendeur de milles de ses ennemis, rentra dans son vaste palais infernal, bardé de fer et portant toujours ses magnifiques instruments de destruction souillé des entrailles de légions de malheureux.
Blessé à mort mais fier de sa victoire, ne tenant qu'à l'ivresse du sang qu'il avait versé et la ferme intention d'aimer la douce Vicomtesse Siliconella Satanis une dernière fois, le colosse ordonna que l'on prépare sa suite des plaisirs.
Le terrible smegmor mourut donc en cette nuit de triomphe, un rictus au lèvres, la tête fermement logée entre les aguichantes mamelles pneumatiques de sa belle, qu'elle avaient d'ailleurs dangereusement poussé bien au-delà de leurs capacités d'expansion pour leurs dernière nuit d'etreintes.
A l'aube, tant pour honorer que pour parachever l'oeuvre de son terrifiant aimé, la Vicomtesse Siliconella enfla tant et si bien ses gigantesque implants mammaires atomiques qu'ils vint à les faire éclater.
Rayant d'un trait nucléaire définitif le royaume de son amant dans la formidable double explosion qui s'en suivi, elle achevait dans la folie et l'excès les plus démesuré la campagne d'anéantissement et de pillage du redoutable Smegmor, incendiant des peuples entier pour ces funérailles démentes par la seule puissance obscène de sa monstrueuse poitrine.
On dit que le spectre de la Vicomtesse, folle de luxure et de mort, hanta les ruines radioactives de la citadelle. La revenante lubrique encensa, des générations durant, les légendes, les ebats et la ferveur guerrière des amazones du royaume anéanti.
Lorsque ces sauvages guerrières revenait d'un massacre, nues et maculées du sang de leurs victimes, du haut de son throne caché au tréfonds des enfers et par delà le tonnerre des grands cataclysmes, ont pouvait entendre le rire maudit, la joie bestiale et immortelle du grand Smegmor.
Smegmor, le conquérant.
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