Quand ca va pas bien, ca va pas bien. L'humanité n'a plus les moyens de ses ambitions. La course à l'espace est une chose du millénaire dernier. Plus de navettes, des fusées qui ne veulent plus, des astronautes qu'on ne peux plus entretenir en orbite. On imagine qu'on avait prévu ces possibles imprévus...
D'apres Associated Press, "les
astronautes et scientifiques de la NASA pourraient être contraints
d'abandonner temporairement la Station Spatiale Internationale cet
automne, a prévenu lundi l'agence spatiale américaine. À cause de petits
imprévus...
Le responsable de la « ISS » à la « NASA », Mike Suffredini, a
expliqué que les fusées Soyouz sont essentielles au ravitaillement de la
station. Si elles demeurent clouées au sol au-delà de la mi-novembre,
il sera impossible d'envoyer de nouveaux astronautes vers la Station
Spatiale Internationale avant que le séjour des résidants actuels ne
prenne fin.
Une fusée russe qui devait ravitailler la station spatiale a été
détruite peu de temps après son lancement depuis le Kazakhstan, la
semaine dernière.
L'envoi d'un nouvel équipage, prévu pour le 22 septembre, a déjà été reporté.
M. Suffredini a précisé que les contrôleurs de vol pourraient gérer
la SSI à distance indéfiniment, tant et aussi longtemps que les
principaux systèmes continueront à fonctionner correctement.
La Station spatiale internationale est occupée en permanence depuis l'arrivée du premier équipage en 2000.
Les responsables russes tentent toujours de faire la lumière sur l’accident de la semaine dernière.
Il y a actuellement six membres d'équipage à bord de l'ISS. Les
Russes Andreï Borisenko, Alexandre Samokoutiaev et l'Américain Ronald
Garan, en orbite depuis avril, doivent rentrer sur Terre vers le 16
septembre, au lieu du 8 septembre comme prévu.
L'industrie spatiale russe enregistre depuis près d'un an une série
de revers. En décembre 2010, un lanceur et ses trois satellites de
communication se sont abîmés dans l'océan Pacifique. En février 2011, un
satellite militaire a été perdu après placement sur une mauvaise
orbite. Il y a deux semaines, c'est le satellite de télécommunications "Express-AM4",
décrit comme l'un des plus puissants de sa catégorie, qui a été perdu,
une semaine avant l'écrasement d'un lanceur Soyouz transportant un
vaisseau "Progress".
Depuis la mise à la retraite des navettes spatiales américaines, les
lanceurs russes constituent le seul moyen de rendre vers l'ISS.
Conséquence, la station pourrait rester inhabitée temporairement si les
fusées russes ne peuvent pas reprendre les vols après la mi-novembre, a
déclaré lundi un responsable de la NASA, Mike Suffredini.
La
navette Atlantis, lors de son dernier vol en juillet, a livré plus de
quatre tonnes de vivres, pièces détachées et vêtements à bord de l'ISS,
de quoi tenir pendant un an. Les membres d'équipage de la station
disposent de capsules russes leur permettant de regagner la Terre à tout
moment.
Mais ces capsules ne sont pas certifiées pour un séjour dans
l'espace dépassant six mois, d'où la nécessité d'une relève régulière
des équipages, selon l'agence spatiale américaine. "
Comme le dit l'agence France-Presse: "Pour la Russie, la perte du vaisseau cargo Progress a néanmoins été un
grave revers, d'autant que les incidents se sont multipliés ces derniers
mois.La perte du Progress M12-M est le quatrième échec de lancement de satellite ou de capsule spatiale par la Russie depuis décembre. Mais il s'agit surtout du premier problème survenu sur un Progress depuis la mise en service de ce vaisseau en 1978, du temps de l'Union soviétique, avait indiqué à l'AFP l'expert russe Igor Lissov.
Cet échec est intervenu alors que la Russie occupe une place de premier plan dans la conquête de l'espace. Après le lancement en juillet de la dernière navette américaine, la Nasa dépend désormais des vaisseaux russes pour le transport d'astronautes vers l'ISS jusqu'à l'apparition d'un nouveau vaisseau américain, au plus tôt en 2015."
Heureusement, on se dit que ces risques avaient dus être planifiés. Après tout, ce sont quand meme des etres vivants et des milliards de dollars qu'on envoie dans l'espace. On ne jouerait pas à la roulette (russe) avec la vie de ces gens, et on ne lancerait pas en l'air des fortunes si on n,avait pas de bonnes raisons alors que des milliers de personnes meurent de la faim sur la plancher des vaches. Tout cela, si chaotique que ca puisse sembler au commun des mortels (tout comme la facon dont le reseau routier est entretenu au Québec, mais je m'égare), doit faire partie du plan. Je me rappelle les prévsions du siècle dernier pour l'exploration de l'espace.
Comme on le rappelle sur Wikipedia, "Dans les années d'après-guerre, et jusque dans les années 1970, les
projets de colonisation spatiale les plus extraordinaires semblent
réalisables à moyen terme. L'astrophysicien suisse Fritz Zwicky en 194814 et l'astronome américain Carl Sagan en 196115 sont les premiers à émettre l'idée d'une terraformation afin de transformer les conditions de vie d'un monde pour que l'humanité puisse le coloniser. Le physicien anglais Freeman Dyson
met en avant en 1960 le concept qu'une civilisation avancée pourrait
avoir complètement entouré son étoile d'habitats spatiaux ou
d'astéroïdes, créant ainsi une sphère de Dyson16. Le physicien américain Gerard K. O'Neill, dans son livre de 1977 La haute frontière : colonies humaines dans l'espace17,
développe l'idée d'une colonisation massive avec des habitats spatiaux
gigantesques, à la suite d'études réalisées avec la NASA et plusieurs
universités18.
Cette période d'euphorie se terminera vers la fin des années 1970, laissant place à des projets plus réalistes.
Durant les années 1970 et 1980, l'espace est devenu un enjeu
géopolitique et économique de premier plan, avec la multiplication des
lancements des satellites militaires et commerciaux. Par ailleurs, les
enjeux géopolitiques qui avaient guidés les politiques spatiales des
Etats-Unis et de l'URSS dans les années 1960 appartenaient désormais au
passé. Il ne restait plus beaucoup de place pour les rêves de
colonisation. Quelques projets de prestige ont cependant continué à être
financés : Skylab, Mir, Saliout, ISS, ... Ce sont autant de début de
réalisation de la colonisation de l'espace19Après une pause à cause de l'arrêt de la course à l'espace qui était liée à la guerre froide, le concept de colonisation de l'espace devient moins ambitieux mais plus réaliste, avec l'établissement de la station spatiale internationale et un programme à moyen et long terme de la NASA20 et de l'ESA21
de bases permanentes sur la Lune et ensuite sur Mars. De nombreux
autres projets de colonisation du système solaire sont aussi étudiés par
les scientifiques depuis des dizaines d'années, mais aucun n'a eu de
financements assurés comme celui de la NASA.
Mais ces projets ne suscitent plus la même adhésion unanime que dans
les années 1970. C'est la présence même de l'homme dans l'espace qui est
remise en cause, les coûts et les risques étant bien trop élevés pour
des bénéfices discutables. Dans un entretien au magazine La Recherche, Jacques Blamont, qui fut l'un des créateurs de l'ESA, va jusqu'à dire que si « le programme scientifique [de l'ESA] est sain, l'homme dans l'espace est sans avenir »22. Jacques Blamont ajoute que « l'exploration du système solaire doit se poursuivre au moyen de véhicules automatiques. »
La propulsion VASIMR pourrait réduire la durée de transport entre la
Terre et Mars qui est de deux ans actuellement à seulement 39 jours33. D'autres technologies comme la propulsion captive, le moteur ionique, la fusée solaire thermique, la voile solaire et la propulsion nucléaire thermique peuvent toutes potentiellement réduire le problème des coûts et de durée de transport une fois dans l'espace34.
La Lune a des nuits de deux semaines, mais il existe des zones
situées aux pôles lunaires avec un ensoleillement permanent. Mars est
plus loin du Soleil et subit parfois des tempêtes de poussières
qui atténuent un peu l'intensité de son rayonnement. Néanmoins, son
atmosphère filtre moins le rayonnement solaire que celle de la Terre, ce
qui permet d'espérer une exploitation de l'énergie solaire avec une
efficacité du même ordre, avec de plus une plus grande régularité
d'ensoleillement35.
L'énergie nucléaire resterait donc une alternative pour une énergie continue sur ces corps célestes, mais aucun minerai d'uranium
n'ayant encore été détecté, il faudrait apporter la matière première
depuis la Terre comme cela est prévu pour les mission martiennes par la
NASA36. Le développement de la fusion nucléaire serait un avantage pour les colonies, l'hélium 3 étant présent sur de nombreux corps du système solaire dont la Lune et les géantes gazeuses."
Et maintenant, on ferme la station spatiale internationale.
Ces gens ont sans doute surtout hâte de voir les Schtroumpfs (Budget: $110,000,000) et Green Lantern (Budget: $200,000,000) en Real 3D.
Et pourtant, le futur était fantastique.
Dans les années soixante, Louis Pauwels voyait la bataille contre la faim quasiment gagnée dans Planète.
On se voyait déjà colonisant l'espace.
Voici donc, pour conclure, quelques superbes images de futures stations spatiales d'hier.
Et pourtant, le futur était fantastique.
Dans les années soixante, Louis Pauwels voyait la bataille contre la faim quasiment gagnée dans Planète.
On se voyait déjà colonisant l'espace.
Voici donc, pour conclure, quelques superbes images de futures stations spatiales d'hier.
1 commentaire:
Très intéressant comme billet; passer d'Ed Wood a l’état du programme spatial a la famine dans le monde...
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