Mais tout d'abord, allez assister à la naissance du terme en consultant cet article d'un ami des sketcheurs cosmiques, monsieur Clodjee, du blog Clodjee's Safehouse.
Le scraplinking est l'action de consigner des hyperliens en ligne selon un système de classement basé sur les intérets propre au scraplinkeurs, et ce, de manière soutenue. Tout le scraplinking de l'ami Clodjee est consultable ici (via son libellé y étant consacré sur son blog).
Des formes embryonnaires de scraplinking existent, par exemple, notre facon d'organiser nos marque-pages dans notre fureteur, ou la liste d'abonnement qu'on peut se créer sur Google Reader. Mais ces actions demeurent primitive puisqu’elles n'ont pas le potentiel social qu'on retrouve, par exemple, dans les revues de presse de Clodjee. Par contre, le scraplinking de Clodjee reflète ses intérêts propres. Il m'est impossible de reclasser dynamiquement les nouvelles que Clodjee me propose selon mes propre intérêts à moins de le faire "à bras", en pigeant dans ses liens et en refaisant ma propre revue de presse, mais ce faisant, je perds et j'enlève l'opportunité à qui me lirait de remonter à la source, soit le classement de Clodjee. Il nous manque encore un outil d'échange d'information qui nous permettrait de surfer l'information selon les tendances que traceraient les intérêts des gens avec qui nous partageons des champs d'intérêt. Ça serait une grande avancée dans l'échange d'information spécialisée. L'échange de liens avec nos contacts / amis sur Linkedin ou Facebook a un grand potentiel social, mais manque cruellement de tout système d'organisation ou de classement (et souvent de pertinence réelle, mais ça, c'est une autre histoire...). Il y a tout un monde d'échange dynamique d'informations pertinente dont on a pas encore commencé l'exploitation.
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