Selon cette habitude un peu insensé, je prends en note non seulement mes idées, mais celle de mes amis. J'avais demandé à Normand Bilodeau, un autre sketcheur cosmique, de mettre par écrit la campagne de jeu de rôle qu'il menait alors que nous travaillions ensemble en 1994, afin de les conserver pour la postérité. Bien que n'ayant pas participé à sa campagne , celle-ci fut ainsi tout de même le sujet de longues et intéressantes discussions (et l'occasion de découvrir les talents de conteur de Normand. (Notons qu'à cett époque, nous faisions énormément d'heures supplémentaires). Voici donc ces notes.Amusez-vous bien!GhislainTHE SHOW MUST GO ON!
The show must go on ! se voulait à l’origine une micro-campagne de quelques aventures mais comme cela se produit souvent, elle prit des proportions démesurées face aux ambitions initiales du projet. Construite sur le modèle d’une série de télé, elle dura au moins trois années et s’étendit sur trois saisons et un téléfilm. Les acteurs furent Etienne Gagnon, Martin Ouellette (M.I.A.), Marc Clément, Jean Carrières et Louise Bilodeau.
The show must go on! est divisé en trios blocs narratifs: The show must go on! (série initale), The show must go on forever! (Film), Space cadets et Solar banner (séries). Chaque série ayant sa propre histoire.
THE SHOW MUST GO ON! (Première Série)
En l’an 2050, la première arche spatiale partit vers Alpha du Centaure pour un périple devant s’échelonner sur plusieurs générations, son arrivée à destination étant prévue pour 2200. En 2160, une second arche partit à sa suite. Notre histoire commence en 2200.
Pendant le voyage des deux arches, le technologie évolua sensiblement et une compagnie créa un système de propulsion permettant de contourner les limites de vitesse de 300 000 kilomètres par seconde imposées par la physique classique. Les autorités décidèrent de reprendre contact avec les premiers colons. Ils montèrent une expédition chargée de prendre contact avec les colons. Pour combler le faussé socioculturel qui s’étaient sans doute creusé entre la culture coloniale et celle de la mère patrie, on assembla un groupe d’ambassadeurs culturels principalement composé d’artistes. Par un étrange concours de circonstance, que la plupart d’entre eux s’avérèrent être des vedettes déclinantes ou ayant des difficultés à percer, qui profitèrent de l’événement. Des méchas ayant servis dans l’industrie du divertissement, que ce soit le combat d’arène, la course ou les championnats acrobatiques, furent montés à bord. Le voyage ne dura que 5 mois avec l’équipage en hibernation contrôlée.
A l’arrivée du ReconShip 01 dans le système d’Alpha du Centaure, les ambassadeurs découvrirent ne purent retrouvé la trace que de la première arche mais se retrouvèrent bien vite face à une suite de périls inattendus.
Ce que l’on avait cru être un astre était en fait une créature vivante qui se nourrissait d’énergie cosmique. Bien qu’il n’eut jamais conscience de la présence du ReconShip 01, son système immunitaire réagit agressivement à l’intrus.
Les membre de l’expédition durent aussi se défendrent contre Yahvé, l’intelligence artificielle qui s’occupait du système informatique du première arche. Celui-ci était devenu fou. Se considérant comme le dieu des colons, il avait éliminé ceux-ci, ne gardant que les tout-jeunes enfants.
Pour finir, les scientifiques de bord réalisèrent que les lois scientifiques étaient altérées dans ce système solaire. Ces phénomènes furent qualifiés “non-physique” et causèrent bien des problèmes. Entre autres, la destruction du système de navigation interstellaire du ReconShip01, rendant tout retour possible.
La première partie de TSMGO eut lieu à l’Université de Montréal. Le système utilisé était le Hero system.